À l’heure actuelle, la seule obligation est au niveau des écoles doctorales, qui ont l’obligation de « proposer [aux encadrant·e·s] une formation ou un accompagnement spécifique » (arrêté du 25 mai 2016). Rendre obligatoire une formation à l’encadrement relève donc des prérogatives des établissements ou des écoles doctorales.
Par ailleurs, le principe d’obligation fait débat. Si cela permettrait de former plus de personnes, cela questionne également ce que les participant·e·s des formations retireront de la formation en l’absence d’une démarche personnelle.
Au sens de l’arrêté du 25 mai 2016, les conditions pour être directeur·e de thèse sont :
- l’un·e des directeur·e·s (maximum 2 codirecteur·e·s) doit être rattaché·e à la même école doctorale que le ou la doctorant·e ;
- il faut être professeur·e des universités ou disposer d’un rang équivalent et être titulaire d’une HDR ;
- en l’absence d’une HDR, le ou la chef·fe d’établissement peut désigner une personne titulaire du doctorat, après avis de la commission de la recherche.
Il est toutefois fréquent que les doctorant·e·s soient encadré·e·s également par des personnes qui assistent le ou la directeur·e de thèse. Dans les outils proposés sur ce site, sauf mention explicitement contraire, la mention « encadrant·e » ne fait pas nécessairement référence aux directeur·e·s de thèse au sens réglementaire, mais à toute personne qui participe à l’encadrement.
Rendus obligatoires pour tou·te·s les doctorant·e·s par l’arrêté du 25 mai 2016, les portfolios de compétences sont des documents dans lesquels chaque doctorant·e doit consigner :
- ses expériences dans le cadre de ses activités de recherche ou activités connexes ;
- les compétences développées dans le cadre de chacune de ces activités.
L’objectif de cet outil est d’aider les doctorant·e·s à prendre conscience de leurs compétences mais aussi à leur permettre de plus facilement les valoriser, à travers des exemples de mise en pratique.