Il est difficile de répondre à cette question sans connaître la situation. Quelques conseils génériques :
- n’hésitez pas à faire appel à une personne tierce pour toute situation que vous n’arrivez pas à résoudre, idéalement avant que cela ne devienne un conflit trop fort ;
- tâchez de rester ouvert·e quant aux raisons qui ont mené au conflit : la plupart des conflits viennent de malentendus (attentes non explicitées, communication imparfaite) et de « fautes partagées » ;
- par la discussion ou la médiation, essayez de comprendre ce que le ou la doctorant·e vous reproche et/ou attend de vous : il est difficile de résoudre un conflit sans en comprendre parfaitement les raisons.
N’hésitez pas à prendre contact avec votre école doctorale (ou avec la personne/structure désignée par votre établissement pour les médiations) afin de discuter de votre situation et des solutions envisageables. Vous pouvez également nous contacter pour discuter de votre situation spécifique.
Le site « Encadrement Doctoral » est un site collaboratif, nous serions donc ravi·e·s d’y ajouter vos propositions. Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur la page Contact.
Ce site a été mis en place par Adoc Mètis, cabinet spécialisé dans la conception d’outils pour l’enseignement supérieur et la recherche, avec une activité importante de conseil, formation et de recherche autour de l’encadrement doctoral.
À l’heure actuelle, la seule obligation est au niveau des écoles doctorales, qui ont l’obligation de « proposer [aux encadrant·e·s] une formation ou un accompagnement spécifique » (arrêté du 25 mai 2016). Rendre obligatoire une formation à l’encadrement relève donc des prérogatives des établissements ou des écoles doctorales.
Par ailleurs, le principe d’obligation fait débat. Si cela permettrait de former plus de personnes, cela questionne également ce que les participant·e·s des formations retireront de la formation en l’absence d’une démarche personnelle.
Au sens de l’arrêté du 25 mai 2016, les conditions pour être directeur·e de thèse sont :
- l’un·e des directeur·e·s (maximum 2 codirecteur·e·s) doit être rattaché·e à la même école doctorale que le ou la doctorant·e ;
- il faut être professeur·e des universités ou disposer d’un rang équivalent et être titulaire d’une HDR ;
- en l’absence d’une HDR, le ou la chef·fe d’établissement peut désigner une personne titulaire du doctorat, après avis de la commission de la recherche.
Il est toutefois fréquent que les doctorant·e·s soient encadré·e·s également par des personnes qui assistent le ou la directeur·e de thèse. Dans les outils proposés sur ce site, sauf mention explicitement contraire, la mention « encadrant·e » ne fait pas nécessairement référence aux directeur·e·s de thèse au sens réglementaire, mais à toute personne qui participe à l’encadrement.
Les formations proposées actuellement dans les différents établissements français sont, pour la plupart, ouvertes à tou·te·s les encadrant·e·s, quelque soit leur expérience préalable. De nombreux établissements ciblent prioritairement les encadrant·e·s débutant·e·s (candidat·e·s à l’HDR ou récemment diplômé·e·s), mais cela correspond plus à la stratégie de l’établissement qu’au public profitant le plus de ces formations. En général, les encadrant·e·s expérimenté·e·s ressortent des formations tout aussi ravi·e·s que les autres.
Rendus obligatoires pour tou·te·s les doctorant·e·s par l’arrêté du 25 mai 2016, les portfolios de compétences sont des documents dans lesquels chaque doctorant·e doit consigner :
- ses expériences dans le cadre de ses activités de recherche ou activités connexes ;
- les compétences développées dans le cadre de chacune de ces activités.
L’objectif de cet outil est d’aider les doctorant·e·s à prendre conscience de leurs compétences mais aussi à leur permettre de plus facilement les valoriser, à travers des exemples de mise en pratique.